L’intelligence artificielle pour aider les avocats et juges.
« Justice prédictive » pour désengorger les tribunaux.
Pour faciliter de nos jours le travail des avocats et juges, il existe des solutions mathématiques permettant d’estimer les chances de réussite d’un procès.
Ils aident aussi à prédire le montant des indemnités et à indiquer les arguments qui peuvent influencer la décision des juges.
Un client apprendra grâce à l’intelligence artificielle par exemple, que 80 des juges sur 100 dans les tribunaux décideront de lui accorder 20 mille euros de dommage et intérêt. Ces outils font travailler des milliers de « juges virtuels » possédants chacun son raisonnement propre, car si nous allons 10 fois au tribunal, nous aurons dix décisions plus ou moins différentes.
En Europe il est actuellement possible pour les juristes de se faire aider par des moteurs accessibles par Internet.
L’un des services d’abonnement payants, est proposé en France par la société Case Law Analytics.
L’outil Case Law Analytics est un « juge virtuel », un moteur d’IA capable de fournir des simulations de décisions judiciaires.
Pour utiliser l’outil, le client doit d’abord répondre à un questionnaire, par exemple, pour un divorce : âge des époux, lieu de résidence, état de santé, enfant, durée du mariage etc.
En une seconde, l’outil produit une série de probabilités sur le cas précis.
Comment ça marche ?
L’outil s’appuie sur des bases de données de décisions judiciaires des tribunaux pour construire les algorithmes issus du big data, l’analyse mathématique des risques en fonction de critères juridiques renseignés par l’utilisateur.
Le résultat est -il fiable ?
La fiabilité repose le théorème mathématique : plus le nombre de décisions analysées est important, plus le résultat est « vrai ». C’est la prédiction mathématique qui serait observée si le cas était présenté à des juges.
