Comment sauver l’Afrique de la quatrième révolution industrielle

L’Internet des objets, le « big data », l’intelligence artificielle etc. Une chance pour l’Afrique !

Les nouvelles technologies laissent créer beaucoup d’espoir pour le développement de l’Afrique mais la condition est d’être prête et engagée. Et pour cela, il faudra totalement transformer les stratégies éducatives.

Quatrième révolution industrielle représente-t-elle une menace ou une opportunité d’emploi en Afrique ?

La première certitude est que, la quatrième révolution industrielle va forcément avec des pertes d’emplois. Par ce que le coût d’exploitation des machines, robots, des imprimantes 3D etc. seront moins élevés que celui de la main-d’œuvre.

D’après une étude « L’Automatisation et l’avenir de l’industrie en Afrique « réalisée par Londonien Overseas Development Institute, en 2034, un ouvrier coûtera en effet plus cher que l’utilisation d’un robot. Les tâches des ouvriers des mines comme en Guinée, seront les premières remplacées.

L’étude peut être téléchargée ici :

https://set.odi.org/wp-content/uploads/2018/03/SET_Digitalisation-and-future-of-African-manufacturing_Final.pdf

Selon Georgina Hutchinson, chercheuse à l’Institut Tony Blair, c’est n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. « L’automatisation met en danger les emplois existants, c’est un fait. Mais les robots peuvent aussi avoir l’avantage d’exercer des travaux difficiles et fastidieux. Ça peut être une chance pour l’Afrique »

Et Elvis Melia, chercheur à l’Institut allemand de développement, d’enchaîner « Une voiture autonome supprime l’emploi d’un chauffeur taxi. Mais pour qu’elle fonctionne, des opérateurs sont indispensables ! »

Une possibilité est que avec la quatrième révolution industrielle, l’Afrique pourrait rattraper son retard en matière d’industrialisation. Les pays africains ont un train d’avance : ils peuvent passer directement à l’étape de l’usine du futur sans passer par l’industrialisation.

Exemple, sans passer par la bancarisation. Le « mobile money » représente aujourd’hui, 50 % du PIB de certains pays africains.

Pour y parvenir la solution est la formation.

Pour cela, une refonte de l’éducation est indispensable. Certains pays du continent comme déjà, le Rwanda a bien compris, il existe des études en partenariat avec Facebook et Google formant les étudiants à l’intelligence artificielle, qui prépare les futurs ingénieurs à relever les défis de la digitalisation en entreprises.

Il faudra compter avec la EdTech,

Edtech (Educational technology) désigne l’ensemble des nouvelles technologies permettant de faciliter l’enseignement et l’apprentissage.

Aux États-Unis, en Inde et en Europe, elle a eu une importance considérable, l’Afrique doit beaucoup investir dans cette éducation et les Startups évoluant dans ce secteur.

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